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Prenez un brin d’originalité, une dose de confiance,
un zeste d’encouragement…remuez le tout avec beaucoup de conviction et vous obtenez : La langue fourchue du papillon…
Huit adultes…huit jeunes…
La plupart ont pas ou peu d’expérience théâtrale…
Tant pis ! Tant mieux ! on se lance dans
l’aventure,
une chenille ne devient pas papillon sans un peu de témérité!
De la
création de la troupe de théâtre…
Il était une
fois un professeur, il était une fois des élèves…
Il était une
fois un festival de théâtre amateur cherbourgeois…
Il était une
fois la création d’une troupe de théâtre…
Un jour, des
élèves m’ont demandée sur le ton du défi de créer quelque chose pour la fête de fin d’année du collège, ce quelque
chose est devenu une scène de théâtre de dix minutes jouée en mai 2006.
L’année
d’après, l’atelier théâtre est créé et compte 21 élèves préparant 35
minutes d’une pièce de théâtre. Dix
minutes sont proposées aux Brèves des Téméraires en mai 2007. Et des encouragements, beaucoup
d’encouragements de ceux qui étaient là aux Téméraires…passionnés, organisateurs, spectateurs…
Ensuite,
autour d’un verre avec des amis, je leur dis que j’aimerais écrire pour
les adultes, que j’ai découvert le
fabuleux mode d’expression théâtrale…un coup de foudre…
En juin
2007, l’idée de la troupe est là, un petit groupe s’essaie à
l’improvisation…on se donne rendez
–vous en septembre avec la promesse d’un texte écrit…
Les vacances
passent.
Septembre.
L’heure de
donner à voir le texte…
Il est
écrit, c’est angoissant la première lecture…On a l’impression de dévoiler
une part de son intimité, d’être
dépossédé.
Tout acte créatif est d’une solitude assassine.
En même temps, entendre les autres prononcer son
texte est jouissif. Il résonne autrement.
Il reste la mise en scène, tout est là dans ma tête,
tout existe et il va falloir le transmettre aux comédiens. Avec l’enthousiasme,
la nervosité, la rigueur et le manque d’expérience…
Après dans la troupe, certains sont partis, d’autres
arrivés, la pièce a évolué avec les mois…et aujourd’hui, elle existe. Avec
toute notre volonté, nos doutes, notre fatigue, notre stress, elle existe et
j’en suis si fière.
Fierté - émotion du beau défi collectif et du cadeau de ceux qui sont là sur
scène avec moi, jouer ces mots-là que je croyais ne garder que pour moi.
Ils ne sont rien sans l’auteur et le metteur en
scène mais je ne suis rien sans eux. Rien.
Je n’existe aujourd’hui au théâtre que grâce à la
confiance de ceux qui m’ont vue là sous leurs yeux et qui ont cru en moi. Et
aujourd’hui je suis émue. De l’émotion de ne pas savoir comment leur dire merci
et tout particulièrement à ces enfants des Provinces qui un jour ont cru en moi
plus que moi-même.
Merci à tous.
Des
Comédiens et comédiennes…
« Tu sais bien que tu l’aimes »
Pièce écrite et mise en scène par Laurence Bohec
Scènes rencontrer, tromper, habitude, arts ménagers, amertume, rupture,douleur.
Avec
Stéphane Bellin « de l’abnégation »
Laurence Bohec « de la manipulation »
Loic Buczkowicz « je suis le mal-aimé »
Georges Hanotte « Ne me quitte pas… »
Sylvie Jegard « l’attente »
Bettina Letourneur « je trompe, et alors ? »
Isabelle Peron « Quitter ou mourir ! »
Gildas Peron « il était une fois toi et moi… »
Tirade des arts ménagers écrite par Isabelle Peron
Scène aimer
Avec
Dylan, Floriane, Sophie, Merve , Mégane, Claire, Berangère, Thibault « de l’innocence d’aimer...»
Et
Notre pianiste Marie DEMY.
« Sa discrétion à la hauteur de sa gentillesse. »
Et
Sophie Bersihand "Notre femme sans qui on ne serait rien, l'assistante personnelle"